Ce 11 juillet 2006 : ce qui s'est réellement passé

Ce 11 juillet 2006, entre 7h30 et 8h00, avant le passage du camion chargé du ramassage des déchets des bacs bleus, est arrivée par la rue Dufresnes une énorme grue autoportée. A son passage au début de la rue Geoffroy, des membres du collectif des riverains des antennes relais de Crouy-sur-Ourcq surpris qu’un tel engin emprunte ces rues pas très larges ont donné l’alerte à la population environnante, soupçonnant qu’il allait servir au déchargement et au montage du pylône arbre des antennes-relais de SFR.

Sachant que cette grue devait tourner dans la rue Ricord un peu plus loin, ils ont pris leur voiture et l’ont poursuivi, espérant :

- que son conducteur chercherait cette rue et ne pourrait pas y tourner directement et rapidement,

- qu’ils auraient le temps de ce fait de la précéder pour s’intercaler entre elle et la porte du site où le pylône devait y être monté.

Peine perdue, une personne bien intentionnée a indiqué au conducteur de la grue quelle direction il devait prendre.

Le premier poursuivant n’a pu que constater en arrivant à l’intersection des 2 rues que la grue avait pu passer et qu’elle se dirigeait vers le site.

Mais il a aperçu dans le 1er virage (à angle droit) de la rue Ricord qu’un camion semi-remorque y était bloqué. Ce camion contenait le pylône arbre. Son chauffeur avait pénétré dans la rue Ricord en marche arrière et ne pouvait plus manœuvrer pour se sortir de ce virage.

En effet, le camion bloqué empêchait la grue de passer, c’est à dire que le transporteur empêchait le grutier de passer.

Alors pour tenter de renforcer ce blocage, les poursuivants ont fait demi-tour et sont arrivés devant la porte du site AD 337 par le chemin en plaine qui se transforme en rue Ricord dès son entrée dans Crouy-sur-Ourcq. Ils ont alerté d’autres membres du collectif qui eux aussi ont pris leur voiture pour faire barrage au cas où la situation se débloquerait entre le transporteur et le grutier.

Le policier municipal a été appelé (par qui ?) pour faire dégager les voitures des membres du collectif. Il lui a été fait remarquer et observer que les membres du collectif ne bloquaient pas le passage du camion et de la grue mais que c’était le camion qui s’était bloqué, bloquant par la même occasion la grue.

Deux gendarmes de Lizy-sur-Ourcq sont arrivés peu après et ils ont, comme le policier municipal, constaté les faits cités au paragraphe précédant.

Enfin Le Maire est arrivé pour tout de suite dire que les voitures de certains membres du collectif n’avaient pas à stationner ni dans la rue Ricord ni dans la rue de la Providence. Il lui a été fait remarquer qu’il n’ y avait aucun panneau d’interdiction de stationner dans ces 2 rues à cet endroit.

L’adjudant chef de gendarmerie arrivé sur ces entre-faits ne pouvait que confirmer et ne pouvait donc intervenir.

Ci-dessus le plan du quartier de Crouy-sur-Ourcq où ont eu lieu les évènements qui viennent d’être relatés précédemment.

Le 12 juillet 2006, le lendemain, le Parisien, édition de Seine & Marne, titrait : « Les habitants font barrage à la nouvelle antenne-relais ».

Le journaliste relate en fait que les intentions des membres du collectif, il n’explique pas ce qui s’est réellement passé.

Lorsque le responsable de la société chargée de monter le pylône arbre a fait appel à un huissier pour un constat, a-t-il dit à l’huissier que c’était le camion qui avait bloqué la grue ? Certainement pas puisque l’huissier a pris des photos des voitures des membres du collectif. Certainement aussi que le représentant de SOGTREL a abondé dans ce sens ?

Quant à Pascal POUILLET, directeur des relations régionales de SFR (il n’a jamais vécu les évènements puisqu’il n’était pas sur place) menacer que « SFR puisse se retourner contre ceux qui bloquent l’installation de l’antenne », qu’il se retourne d'abord contre son transporteur " bloqueur" !

Le dindon de la farce est l’huissier qui, en l’apparence, s’est fait gentiment manipuler…

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